Rencontre avec Marina, fondatrice de l’agence de communication Jakobson et résidente chez Be-Coworking, ou de l’adaptation des sept fonctions du langage aux relations presse.

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© Kris MoOg

« Lorsque l’opérationnel est maîtrisé, on a envie de donner l’impulsion; de faire valoir son expertise sur ses idées »

Marina en quelques mots :

Jakobson, communication corporate et B2B, conseil & stratégie, relations presse, rédaction de contenus, media training, sept fonctions du langage, visibilité externe, cabinets d’avocats, startups, réseau Be-Coworking, sensation

Peux-tu nous décrire ton activité ?

Jakobson est une agence de communication corporate et B2B, avec une dominante relations presse. Mon activité couvre un champ large, du conseil & stratégie d’image à la mise en relation avec les journalistes, en passant par de la rédaction de contenus (sites internet, plaquettes commerciales, dossiers de presse etc.) et du media training.

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© Jakobson

Pourquoi Jakobson ?
Jakobson est un linguiste russe qui a défini
sept fonctions du langage permettant une communication verbale fluide entre deux personnes : expressive, conative, phatique, métalinguistique, référentielle et poétique. Je me suis rendu compte que la meilleure façon d’expliquer à mes clients comment interagir avec un journaliste était par le biais de ce schéma.

Quels sont les besoins auxquels tu réponds ?

Le principal besoin exprimé par mes clients concerne leur visibilité externe.
Admettons qu’un cabinet d’avocats spécialisé dans un domaine développe une nouvelle expertise. En interne, il va avoir besoin de formaliser ce développement auprès de ses collaborateurs. En externe, il va avoir besoin de communiquer sur ses nouvelles activités auprès des journalistes, de ses clients et de ses prospects.
Plus généralement, le besoin de visibilité peut concerner le lancement d’une nouvelle application, d’un nouveau service ou le recrutement de nouvelles équipes.

Qui sont tes clients ?

Mes principaux clients sont des cabinets d’avocats bien que je travaille de plus en plus avec des startups sur le volet media training. En effet, les startups sont très sollicitées par les journalistes : leur offrir de la visibilité est une chose; les rendre à l’aise devant un micro ou une caméra en est une autre. Je les coache donc sur la manière de mettre en cohérence leur discours et leur langage corporel.

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© Jakobson

Qui se cache derrière Jakobson ?

Moi et moi-même ! Je m’occupe seule de toute la partie conseil et relations presse. Pour les demandes spécifiques, je peux faire appel à des graphistes, des développeurs, des experts en communication de crise, des experts comptables ou des photographes, pour la plupart issus du réseau Be-Coworking.

Que préfères-tu dans ton quotidien professionnel ?

Toute la partie conseil : créer une stratégie en partant de rien. Lorsque l’opérationnel est maîtrisé, on a envie de donner de l’ impulsion; de faire valoir son expertise sur ses idées.

Quelle est ta plus belle réalisation professionnelle ?

Une mission ponctuelle pour un client avocat en droit pénal qui travaillait main dans la main avec l’Association des victimes des arnaques de la voyance (INAD). Ce dernier souhaitait faire connaître son site Internet permettant de mener des actions de groupe contre les voyants malhonnêtes. Le sujet était intéressant car dès que l’on combine voyance et arnaques, les journalistes sont très réceptifs. J’ai ainsi pu toucher des médias que je ne touchais pas auparavant. L’impact de cette campagne de presse a été très fort.

Quels sont les points clés de ton parcours ?

Créer mon entreprise était un objectif de longue date. Je ne me voyais cependant pas le faire au sortir des études. J’ai commencé par travailler pour un magazine juridique : par ce biais, je suis entrée en contact avec toutes les agences de communication de cabinets d’avocats. C’est comme ça que j’ai fini par intégrer l’une d’elles, avec pour mission de créer et de développer le pôle relations presse. Après cinq années, m’étant constitué un réseau solide et un carnet de journalistes conséquent, j’ai décidé qu’il était temps de me lancer.  

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© Jakobson

Quel métier voulais-tu faire quand tu étais petite?

J’ai voulu être infirmière. Puis prof’ de sport. Puis prof’ d’anglais ! En licence, je me suis rendu compte que je ne pouvais pas être prof’ : j’ai besoin de bouger, je ne suis pas assez patiente pour être confrontée à une classe.  

Où te vois-tu dans le futur ?

Toujours à la tête de Jakobson, mais un Jakobson beaucoup plus gros, avec une antenne à Paris et une autre à New-York ! Plus sérieusement, je me vois bien gérer la partie communication de crise pour des personnalités politiques.

Quels sont tes souvenirs professionnels les plus extraordinaires ?

C’est plutôt une sensation : un exemple sera plus parlant. Sur ce désormais fameux projet de “loi travail”, j’ai placé en interview au Figaro une cliente avocate en droit social qui expliquait pourquoi selon elle le projet allait aboutir, mais non sans réajustements. A la suite de cela, Myriam El Khomri a elle-même contacté le journaliste pour lui dire qu’elle avait beaucoup apprécié l’interview. C’est très stimulant : c’est la récompense d’un travail mené dans l’ombre.

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© Jakobson

Pourquoi Be-Coworking ?

Facilité géographique : c’est juste à côté de chez moi ! Avant d’arriver ici, j’étais dans un autre espace de coworking. Et puis un jour je suis passé devant la vitrine rue de la Jonquière : je suis entrée et j’ai trouvé le cadre très chouette. J’ai visité l’espace rue des Épinettes et le bureau fermé m’a tout de suite convenu, moi qui passe une bonne partie de mes journées au téléphone.

Quels sont tes bons plans dans le quartier ?

Irène et Bernard, le Père Pouchet et le traiteur chinois au 78 rue de la Jonquière, pas cher et très cool ! Sans oublier la boulangerie Basso.

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