Rencontre avec Laurent, fondateur de l’agence digitale HPJ France et résident chez Be-Coworking. Si la curiosité est un remède à l’ennui, alors Laurent en est la panacée.
“j’ai changé de métier à chaque fois que j’ai changé de job !”
Laurent en quelques mots :
HPJ, agence digitale, site web, édition logicielle, prestations haut de gamme et qualitatives, gestion commerciale, nouvelles méthodes de management, entreprise libérée, sur-mesure, Montréal, curiosité, management de grands projets, généraliste, valeurs humaines
Peux-tu nous décrire ton activité ?
HPJ est une agence digitale à 360° basée en France et au Canada. Elle est constituée d’un département stratégie digitale et d’un département édition de logiciel.
Sur la partie stratégie digitale, le site web constitue le départ de l’aventure. L’idée est ensuite d’atteindre des objectifs chiffrés de notoriété, de vente, de conversion ou d’augmentation du traffic. Notre champ d’action s’étend donc de l’analyse à la visibilité en passant par le branding, le design et le développement.
Sur la partie édition logicielle, nous avons développé deux outils internes : une solution d’e-mailing, Emailing-Factory, pour aider nos clients à développer leur stratégie sur-mesure et une solution dédiée aux associations, memboGo, permettant de gérer facilement membres, événements, dons, cotisations, annuaires, ou congrès.
Qui sont les clients d’HPJ ?
Notre clientèle a beaucoup évolué. Aujourd’hui, nous travaillons davantage avec de “gros” clients, en terme de budget. Au Canada, notre clientèle se situe parmi le top 500 des entreprises. En France, nos clients sont majoritairement des PME au chiffre d’affaire dépassant le million d’euros. Nous nous spécialisons de plus en plus dans le domaine associatif : fédérations professionnelles, fondations…
Quels sont les besoins auxquels HPJ répond ?
HPJ se positionne sur des prestations haut de gamme et qualitatives. Nous disposons uniquement de ressources seniors (entre 5 à 10 années d’expérience), ce qui nous permet d’être encore plus performants.
Nous répondons majoritairement à des demandes de développement de sites web. Notre travail est d’accompagner et de sensibiliser nos clients au retour sur investissement que pourrait offrir leur site s’il s’insérait dans une stratégie globale. Ils arrivent avec un besoin que nous faisons ensuite évoluer : c’est notre valeur ajoutée. Nous posons les questions que nos clients ne se posent pas.
Qui se cache derrière HPJ ?
En France, nous sommes cinq, tous chez Be-Coworking : deux développeurs; Thomas et Antoine, deux chefs de projet; Maxime et Christophe, et moi-même. Au Canada, trente personnes travaillent à Montréal.
Que préfères-tu dans ton quotidien professionnel ?
Je m’intéresse à beaucoup de choses, j’ai changé de métier à chaque fois que j’ai changé de job ! J’aime donc travailler sur plein de projets différents en même temps.
En ce moment, la gestion commerciale m’intéresse beaucoup. Je réfléchis à de nouvelles méthodes de prospection, d’acquisition de leads et je travaille sur l’adaptation de notre discours à notre montée en gamme.
Un autre sujet qui me passionne concerne les nouvelles méthodes de management, et plus précisément la notion d’”entreprise libérée”, développée notamment dans le livre Reinventing Organizations de Frédéric Laloux. Selon l’auteur, dans l’entreprise de demain, le management n’existe plus, les équipes s’auto-organisent et sont entièrement autonomes. Je réfléchis donc à adapter ces méthodes au sein d’HPJ.
Quelle est ta plus belle réalisation professionnelle ?
Nous travaillons actuellement sur un projet qui nous demande beaucoup d’énergie : le site de la Chambre Régionale de l’Economie Sociale et Solidaire de la région PACA (CRESS PACA). Un très beau projet, complexe à mettre en oeuvre car il regroupe beaucoup d’intervenants et rassemble beaucoup de contenus.
L’année dernière, nous avons réalisé un site sur-mesure pour un coursier qui perdait tous ses clients. En moins de deux mois, nous avons modernisé le design, développé des outils intégrés, automatisé les process en ligne et simplifié le parcours client. Ses concurrents ne l’ayant pas fait, il a pu tripler ses commandes dès le premier mois. Nous travaillons encore avec lui aujourd’hui.
Quels sont tes souvenirs professionnels les plus extraordinaires ?
J’ai adoré mon expérience professionnelle à Montréal car en plus d’y avoir rencontré mon associé, j’y ai découvert une ville à la qualité de vie exceptionnelle. A mon retour en France, j’ai été challengé sur la mise en place d’un système informatique de comptabilité au sein de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV). Je n’avais aucune expérience en comptabilité, l’aventure fut très enrichissante. Et en prime, comme j’ai eu l’occasion de découvrir beaucoup de choses ayant trait au vin et à l’oenologie, ma curiosité a été entièrement satisfaite !
Quels sont les points clés de ton parcours ?
J’ai une formation d’ingénieur informatique et télécom. Après une dernière année en recherche au King’s College de Londres qui ne m’a pas plu, je me suis réorienté vers le management de grands projets au sein du master HEC-SupAero. Grâce à cette formation, j’ai appris à composer avec tous les métiers qui gravitent autour d’un projet. Après l’obtention de mon diplôme, j’ai travaillé deux années dans les achats et deux autres dans la gestion de projets informatiques à Montréal. A mon retour en France, j’ai travaillé deux ans dans la gestion administrative et financière au sein de deux organisations internationales. J’ai ensuite créé HPJ France, en parallèle de mon activité au sein d’une startup dans laquelle j’avais investi. Je me consacre entièrement à HPJ depuis un an et demi.
Quelle était cette startup ?
Un très beau projet, mais qui s’est mal terminé faute de développement commercial. Le projet rassemblait (nous avons effectué une très belle levée de fonds) mais ne s’est pas vendu. Il consistait en une plate-forme digitale thématique qui se structurait autour de trois pôles : une section e-learning, un amphithéâtre virtuel dans lequel on pouvait interagir avec des avatars en visio-conférence et des salles de cours équipées d’outils collaboratifs permettant de travailler à plusieurs, concrètement et en temps réel.
Quel métier voulais-tu faire quand tu étais petit ?
Ce que je sais, c’est que je n’aurais jamais pensé devenir entrepreneur ! Je me voyais plutôt ingénieur informatique, ce que je suis devenu. Mais mon profil curieux et généraliste fait que je m’ennuie vite lorsque je fais le tour d’une activité dans un poste de spécialiste. Dans mon aventure entrepreneuriale, l’ennui est inexistant car je dispose d’une grande liberté. De plus, monter HPJ m’a permis d’accorder mes valeurs humaines à celles de l’entreprise : l’engagement, la passion et les compétences au service de la confiance.
Où te vois-tu dans le futur ?
Toujours à la tête de mon entreprise ! En réalité, je réfléchis déjà à cela puisque nous avons pour objectif de scinder HPJ en deux entreprises distinctes : la partie agence et la partie édition de logiciels. La question va donc se poser de savoir vers quoi je vais me diriger, même si d’instinct la section logiciel m’attire le plus.
Par ailleurs, j’aimerais pouvoir amener HPJ vers le modèle de l’entreprise libérée que nous avons évoqué. L’idée serait de ne plus maîtriser directement la stratégie de l’entreprise, mais qu’elle soit entre les mains de tous les collaborateurs. Ce qui implique de réfléchir dès aujourd’hui à la mise en place de cadres qui permettraient de développer ce type d’organisation.
Pourquoi Be-Coworking ?
Au moment de sa création, HPJ France était hébergé dans les locaux d’une agence à deux pas d’ici. Leur situation financière n’étant pas au beau fixe, j’ai pris la décision de changer de locaux : après quelques recherches, j’ai découvert Be-Coworking, qui venait d’ouvrir. J’ai été parmi les premiers coworkers, chose que je ne regrette pas car la communauté est géniale. L’esprit y est bienveillant, propice aux synergies; j’ai d’ailleurs travaillé plus d’une fois avec des membres de la communauté. Je souhaitais un environnement partagé avec d’autres entreprises afin que mes collaborateurs puissent échanger sur des sujets différents. Il y a chez Be-coworking une vraie bonne ambiance qui favorise notre développement.
Quels sont tes bons plans dans le quartier ?
975, au 25 de la rue Guy Môquet : j’y fais beaucoup de déjeuners client. La cuisine est plutôt gastronomique et le rapport qualité/prix est excellent. Rue Guy Môquet toujours, il y a aussi Le Festiv’, plus dans l’esprit brasserie. Et j’allais oublier Vatel, l’école d’hôtellerie rue Nollet ! Elle dispose d’un restaurant dans lequel les étudiants peuvent s’exercer. Là aussi les prix sont attractifs par rapport à la qualité des mets.
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HPJ
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